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Interview de Thomas ; apprenant en Chargé de production Cinéma et Audiovisuel

Passer du spectacle vivant à l’audiovisuel, monter plusieurs projets, rebondir après des hauts et des bas… Le parcours de Thomas est tout sauf linéaire.

Aujourd’hui, il a décidé de se former au métier de Chargé de production Cinéma & Audiovisuel. Un rôle qui lui permet d’être au cœur de la création ; du développement à la distribution.

Quel est ton parcours ? 

Je suis indépendant depuis la fin de mes premières études, qui n’avaient rien à voir avec l’audiovisuel. À l’origine, je viens du monde de l’animé et du manga. Ma première entreprise était spécialisée dans la distribution de cassettes vidéo et de DVD. Mais rapidement, j’ai compris que je ne voulais pas passer ma vie dans un bureau en tant que directeur commercial. J’ai donc décidé de me former en France et de profiter du statut d’intermittent (je suis binational, franco-suisse).

En revenant, je me suis tourné vers le spectacle vivant, tout en restant indépendant. J’ai monté plusieurs structures associatives, artistiques et culturelles. J’ai fait carrière dans ce domaine pendant près de trente ans, avec ses hauts et ses bas… surtout avec le Covid. Mon épouse et moi avons perdu 100 % de notre activité. J’ai alors rebondi vers l’artisanat, et aujourd’hui, je me dirige vers l’audiovisuel.

Cette formation est pour moi une façon d’acquérir les outils nécessaires pour comprendre et maîtriser toute la chaîne de création d’un projet audiovisuel.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de suivre la formation Chargé de production Cinéma & Audiovisuel ?

Honnêtement, c’était d’abord un choix pragmatique. Ce type de formation est rarement accessible hors parcours Afdas, mais celle-ci l’était via le CPF. C’est ce qui m’a accroché au départ. Ensuite, en découvrant le programme, j’ai été intrigué. J’ai donc commencé par le premier module pour me faire une idée… et comme ça m’a convaincu, j’ai enchaîné.

Comment vis-tu tes deux premiers mois de formation entre distanciel et présentiel ?

Très bien ! Je n’ai pas été surpris par le distanciel, mais j’ai été impressionné par les infrastructures et la manière dont on travaille sur les logiciels. Les formateurs et les apprenants s’adaptent bien, et l’ensemble est cohérent et fluide.

Une compétence ou un aspect du métier que tu ne soupçonnais pas et que tu découvres ?

Le dépouillement ! On en parle peu, mais c’est pourtant essentiel. J’ai trouvé ça fascinant de voir comment on évalue la faisabilité d’un scénario. Grâce à ce module, j’ai appris à appréhender un scénario non plus seulement comme un texte, mais comme un projet concret, avec toute la logistique et la production que cela implique. Ça a vraiment élargi mon regard, notamment sur le rôle d’assistant de production.

Tes projets après la formation ?

Mon objectif est de monter ma propre société de production et de devenir producteur.

Quels mots te viennent pour résumer ces deux premiers mois ?

Ébullition ! Mon cerveau est en ébullition permanente.

Et volonté, parce que suivre une formation en tant qu’adulte demande une vraie organisation. On nous avait prévenus, mais tant qu’on ne le vit pas, on ne se rend pas compte de l’investissement que ça représente. C’est intense, mais très positif !