Interview de Jimmy; apprenant en Chargé de production Cinéma et Audiovisuel
Après un parcours entre restauration, BTP et production indépendante, Jimmy a décidé de revenir à sa passion : le cinéma.
Il partage son expérience, ses découvertes et ses ambitions en tant que futur Chargé de production Cinéma & Audiovisuel.

Quel est ton parcours ?
J’ai fait des études de cinéma il y a dix ans. J’ai obtenu un bac littéraire avec une option cinéma, puis j’ai commencé un master en documentaire à la faculté de Bordeaux. Mais au bout d’un an, j’ai dû arrêter pour trouver un travail alimentaire.
J’ai travaillé dans la restauration, où j’ai rapidement évolué vers des postes de management. J’ai été directeur de restaurant sur deux enseignes et, en parallèle, j’ai monté ma boîte de production pour réaliser des vidéos institutionnelles et des films de mariage. Et il y a eu le Covid, tout s’est arrêté. Je suis retourné vers la restauration, et ces deux dernières années, j’ai travaillé comme superviseur opérationnel dans le secteur du BTP.
Après dix ans entre ma passion et des métiers alimentaires, j’ai décidé de revenir à ce que j’aimais vraiment : le cinéma. Le métier de chargé de production m’a semblé être une évidence. Après avoir fait du semi-professionnel et avoir eu une première expérience dans ce rôle, j’ai réalisé que c’était ce qui me correspondait le mieux. Ce métier regroupe aussi beaucoup de compétences que j’ai acquises dans d’autres secteurs.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de suivre la formation Chargé de production Cinéma & Audiovisuel ?
Quand on aime le cinéma, la fiction, raconter des histoires et mettre en scène des images, on pense souvent au tournage. Mais ce qui m’intéresse dans ce métier, c’est d’être impliqué du début à la fin. Sur un long métrage de fiction, par exemple, un projet peut durer cinq ans : on est là dès la préproduction, puis sur le développement, on accompagne le tournage en permanence, et ensuite, il y a toute la partie distribution, vente et promotion. C’est cette vision globale que je trouve vraiment intéressante.
Ce que j’apprécie particulièrement dans la formation, c’est la diversité des enseignements. Avec nos intervenants, on explore vraiment tous les métiers qui sont liés au notre. Un chargé de production doit avoir une vision large.
Comment vis-tu tes deux premiers mois de formation entre distanciel et présentiel ?
On est en distanciel les trois quarts du temps. J’avais quelques appréhensions au départ, car je n’avais jamais suivi de formation en ligne. Mais comme on est une petite promo, c’est assez agréable. La communication entre nous est fluide, et l’ensemble fonctionne bien.
Une compétence ou un aspect du métier que tu ne soupçonnais pas et que tu découvres ?
Pour l’instant, non. J’étais déjà bien renseigné avant d’intégrer la formation. Par contre, j’ai été surpris par certaines anecdotes de tournage partagées par les intervenants. Ce qui m’a surtout frappé, c’est la confirmation que ce métier exige une vision globale et une connaissance approfondie de tous les métiers autour de la production.
Tes projets après la formation ?
D’abord, il y a deux mois de stage, et ça, c’est vraiment une opportunité précieuse. À 28 ans, il est souvent difficile de trouver des stages quand on n’est pas dans un parcours scolaire classique. Et dans ce milieu, on ne va pas se mentir, il faut souvent connaître les bonnes personnes pour décrocher un premier contrat.
Mon objectif est donc de trouver, avant la fin de la formation, une entreprise qui me plait et dans laquelle je pourrais me projeter sur la suite. J’aimerais travailler dans la fiction et le long métrage. Monter ma société ? Pas pour l’instant. Je l’ai déjà fait pour de la production institutionnelle, et aujourd’hui, j’ai envie d’évoluer autrement.
Quels mots te viennent pour résumer ces deux premiers mois ?
Intense.
Accompagnement, parce qu’on a tous des parcours et des âges différents, et que ce n’est pas évident pour un intervenant de s’adapter à tous les profils. Pourtant, jusqu’ici, ça fonctionne plutôt bien.
Et échange. On est passionnés par ce qu’on apprend, et ça se ressent dans nos interactions avec les intervenants. Il y a un vrai échange, un partage d’expériences qui enrichit la formation. C’est prolifique.
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